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Vous êtes emballé par votre émission du Point G ? Ça tombe bien, ce soir on sort le cellophane et on vous emballe pour une pratique étonnante et pour certains excitante, la momification.

Réservée aux morts il y a des milliers d’années, c’est bien cette même pratique que nous avons transformée en jeu sexuel de l’univers BDSM. 

Quels sont les effets recherchés, comment bien le pratiquer et quels en sont les dangers, c’est ce que nous allons voir dans cet épisode consacré à la momification.

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Le but du jeu est de littéralement emballer un corps.
Le plus commun est l’utilisation de film plastique industriel, type entourage de palette de transport.

Il en existe des transparents, mais le corps ainsi emballé n’est pas des plus glamour. On préférera utiliser des rouleaux de plastique opaque.

On peut aussi utiliser des bandages en tissu ou en latex, liés entre eux par de l’adhésif. Attention à ne pas mettre alors l’adhésif sur la peau.

Plus rapides et pratiques, certains utilisent des sacs bondage de momification. La forme et la taille sont conçus pour se placer allongé dedans, tête comprise. Des sangles permettent alors d'immobiliser le corps entièrement.

Il existe aussi des lits à vide. Il suffit là aussi de se glisser dans un grand sac qui, fermé hermétiquement, sera vidé de son air pour que l’emballage épouse parfaitement le corps tout en l’immobilisant. Rassurez-vous, le sac est équipé d’une valve pour la respiration.

Cette solution est toutefois plus rare, car plus chère puisqu’entre 300 à 400€.

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Dans tous les cas, les buts sont les mêmes. D’abord, on se prive de la possibilité de mouvement, comme dans le shibari que nous avons déjà évoqué dans le Point G.

Le temps semble alors s'arrêter. Généralement les oreilles et les yeux sont recouverts. On se retrouve seul avec soi-même.

Il ne reste alors qu’une simple ouverture pour respirer. C’est aussi une soumission totale qui peut faire partie du fantasme.

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Pour qu’une momification soit réussie, il faut respecter un certain ordre et bien s’organiser.  

Les différentes parties du corps seront emballées séparément, cela augmente le sentiment d’isolement.

Pour les bras, il y a 2 positions possibles. Le long du corps ou croisée sur la poitrine. N’essayez pas de positions plus complexes, l’inconfort provoqué ne donnera pas de bons résultats.

On commence par le haut du corps, la personne étant debout. 

Il est conseillé de prendre une grande respiration avant de serrer la cage thoracique avec le bandage. Cela facilitera la respiration.

Le film doit être disposé en croisillons pour ne pas créer de point de compression trop fort. On peut faire plusieurs couches jusqu’à l’immobilisation totale.

Pour les jambes, la momie va devenir instable, il faudra donc soit l’allonger avant de continuer à l’emballer, soit la mettre à genoux, avec si possible un rembourrage entre les genoux et les chevilles. On rappelle qu’on ne cherche pas la douleur, mais le confort.

Si possible, la présence d’une 3ème personne est recommandée pour éviter toute chute.

Dans certains jeux, on laisse découverts les parties génitales et les seins pour des possibilités de jeux et de tortures.

Pour terminer, on s’occupe de la tête en couvrant bien les oreilles et les yeux. On prend alors soin de laisser ouvertes les narines et la bouche. Certains utilisent même des masques à gaz pour bien isoler le visage confortablement.

Dans certains cas, on peut attacher la personne en l’unifiant à une planche rigide, ceci augmentera l'immobilisation et donc le sentiment de soumission.

Certains plastiques se resserrent une fois chauffés. On peut alors utiliser une source de chaleur comme un sèche-cheveux pour que le film plastique se moule encore plus au corps.

Le tout doit être fait dans le calme et sans hâte.

Une fois emballé, il faut que quelqu’un reste en permanence à côté de la momie. On peut aussi jouer avec elle en transperçant par exemple le plastique avec de longues aiguilles. Le visuel en devient alors encore plus spectaculaire.

Pour les débutants, il est conseillé de ne pas dépasser les 15 mn momifiées. Généralement, on ne dépasse pas une heure mais il est possible de faire durer le plaisir. La momification ne doit toutefois pas être à l’origine de douleurs.

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On a vu les effets recherchés et la technique, mais comme toutes les pratiques BDSM, il ne faut pas faire n’importe quoi, il peut y avoir des dangers pour la santé.

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En effet, il y a beaucoup d'écueils à éviter pour que la momification reste un plaisir et une expérience enrichissante, non traumatisante. Surtout quand on débute.

Il est indispensable de communiquer avec son partenaire tout au long de la momification. Les positions doivent aussi être confortables.

On a vu par exemple qu’il fallait bien gonfler la cage thoracique lors du serrage. La respiration doit être normale.

Il faut qu'à tout moment la momie puisse s’exprimer. Elle ne pourra pas bouger, seule la voix sera son contact avec l'extérieur. Soyez attentif et convenez d’un signal d'arrêt clair en cas de malaise.

Pour les débutants, il peut y avoir une phase de panique après la privation de l'ouïe et surtout de la vue. Dans ce cas, libérer les yeux règle généralement le problème.

Garder toutefois des ciseaux, de préférence non pointus, à porter de mains. Ils permettront de libérer la momie rapidement, sans la blesser.

Veiller aussi à ce que la chaleur de la pièce ne soit pas excessive. On évitera donc de faire ce genre de pratique en pleine canicule. La momie va en effet forcément suer et se déshydrater. Il est d’ailleurs conseillé de bien boire avant et après l’exercice, et même pendant au besoin.

En parlant de chaleur, on a vu qu’il était possible d’utiliser le resserrement du film plastique à forte température. N’utilisez jamais de flamme. Le plastique pourrait fondre, voire s’enflammer. Le sèche-cheveux est un bon compromis, mais veiller à ce qu’il ne soit pas trop chaud non plus.

Pour la libération, faites-le également sans hâte. Ne pas utiliser de cutter, ni même de couteaux. Évitez également de tirer sur le plastique pour ne pas lacérer votre partenaire. Des ciseaux seront plus adaptés.

Prévoyez également une couverture, votre partenaire, humide de sueur, aura froid une fois libéré.

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Vous savez maintenant en quoi consiste la momification, comment elle est faite et comment éviter les accidents. Revenons ensemble sur ces différents points avec le témoignage d’Adrien, un expert qui pratique la momification depuis 10 ans. En voici quelques extraits lus sur le site de nos confrères de Qweek.fr

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Y a-t-il un manuel type pour la momification ?

Comme toute pratique BDSM, la momification a des règles et éléments de base, mais nous pouvons l’adapter selon l’expérience de la personne ou le cadre dans lequel la pratique se tient. Nous pouvons soit couvrir le corps intégralement, soit laisser les pieds et la tête libres de ses sens et de ses mouvements.

Enrouler au moins la totalité du corps et allonger la personne est le plus adéquat. Elle peut rouler, respirer facilement, se débattre. L’usage d’un poteau est possible, mais il faut être précautionneux et toujours le faire avec des personnes expérimentées, car la fatigue et l’étouffement arrivent très vite.

Quel sentiment la momification procure-t-elle ?

En tant que soumis, être privé de ses sens et de ses mouvements me procure une certaine excitation, car je deviens alors un objet de désir qui capture l’attention du maître. Cela permet de repousser un peu plus ses limites, selon le serrage de la matière. Un peu comme un exercice physique intense.

Quand je passe de l’autre côté, c’est la volonté de prendre possession de quelqu’un, de lui donner du plaisir, d’être là pour elle, de l’emmener quelque part, dans un espace respectueux et safe, de lui faire découvrir de nouvelles sensations.

Vous parlez justement de repousser les limites. De quelle manière ?

À partir du moment où on impose une contrainte inhabituelle au corps, ça demande de la concentration pour s’habituer à la situation et à la position. Les premières fois ne peuvent donc excéder plus d’une heure de pratique.

Quand on a de l’expérience, on peut étaler la séance de momification sur plusieurs heures. Elle demande alors un effort et une concentration de chaque instant, puisque le soumis doit maintenir son excitation suffisamment longtemps pour ne pas penser à la douleur, aux fourmillements.

Qu’est-ce qui fait une bonne séance de momification ?

La confiance et la sécurité, qui sont la base de toute pratique fétichiste et BDSM. Nous ne faisons pas ça avec le premier venu, évidemment. Une momification se prépare tout le temps.

C’est important de définir un cadre approprié et des limites, d’être présent tout le temps en cas de problème. En amont de la pratique, nous devons prendre le temps de discuter avec la personne et poser des questions sur ses connaissances de la momification.

D’autres pratiques peuvent-elles être liées avec la momification ?

Bien sûr. Il y a, par exemple, le contrôle de la respiration en empêchant momentanément l’autre de respirer, ce qui demande une parfaite maîtrise de soi et de la montée de l’adrénaline, tant pour le soumis que pour le master. Au cours de mes pratiques de la momification, j’ai eu la chance de l’expérimenter dans un sens comme dans l’autre.

Le bondage et le port d’un masque à gaz constituent également des usages complémentaires dans une session de momification. En fait, tous les trips sont ouverts selon l’imagination de la personne, dans la mesure où ça n’entraîne pas de danger.

Avez-vous des conseils à donner aux personnes qui débutent ?

Prendre le temps d’en discuter, faire ça avec des personnes expérimentées, recommandées et de confiance. Avoir une connexion, une entente, une complicité. Avoir le bon matériel, au calme pour ne pas être dérangé.

Il ne faut pas mettre la barre trop haute dès le début, mais savoir mettre de l’eau dans son vin, se laisser guider dans une forme d’harmonie, de respect et de confiance entre les deux personnes.

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Adrien parlait du contrôle de la respiration, aussi appelé breath-control. Cette pratique constituant à bloquer la respiration d’une personne attachée et soumise peut être très dangereux. 

Un manque d'oxygène même relativement bref peut provoquer de sérieux problèmes neurologiques. Nous conseillons d'être très prudent avec cette pratique.

Passons maintenant au témoignage d'Aurora qui, elle, s'est endormie durant sa séance…

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L’emballage de mon corps sous plastique est pour moi une autre forme de bondage, il en a la connotation de contrainte (qu’il décuple) plus un effet tout particulier de perception sur la peau.

En revanche, jamais je ne me laisserai recouvrir le visage et je ne suis pas non plus adepte du breath-control que je pense risqué malgré tout quelque part.

 Pour m’envelopper, c’est Monsieur qui tourne autour de moi et le film de cellophane qui valse, mais qui, seconde après seconde, adhère à lui-même et finit par fabriquer un carcan tout à fait rigide. Je me sens compressée de toutes parts, bien plus que dans un simple bondage qui laisse libres bien des marges de chair.

J’aime finir par être cette statue totalement dépendante que Monsieur est obligé de porter s’il veut la déplacer.

Quant à rester immobile dans cette chaleur-torpeur, et bien oui, c’est pour moi une sensation érotisante.

Un jour, Monsieur m’avait dit ironiquement : « Si tu es si bien que ça, tu n’as qu’à dormir ainsi ! ».

J’étais sur le point de sombrer (nous étions l’un comme l’autre ce jour-là l’autre recru de fatigue) et je me suis laissée aller, constatant qu’il prenait un livre pour s’y plonger et sachant bien que c'était feinte menace et que quelques minutes après, il me délivrerait.

 Ce sont quelques heures qui se sont écoulées et qui ont fini par me réveiller, complètement en nage dans mon habit transparent.

La lumière était bien présente, et lui dormait comme un bienheureux, le bouquin retombé sur son cou.

J’ai dû me contorsionner en de nombreuses roulades afin de lui donner de grands coups de tout mon poids figé et appeler d’une voix vigoureuse avant de l'extirper des bras de Morphée.

Je marinais dans un bon demi-litre d’eau lorsqu’il m’a enfin « libérée ».

 La morale ne sera pas celle qu’on pense. Je suis maintenant certaine que toutes les publicités faites autour des « sudisettes » sont mensongères : pas un gramme ne manquait à l’appel le lendemain matin !

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Une fois momifié, on devient en quelque sorte un objet inerte, ce qui permet aussi la forniphilie. Cet art, car certains pensent que c’en est un, est celui de transformer un homme ou une femme en objet. En table, en tabouret ou en mannequin. 

La forniphilie est un terme inventé dans les années 80. Formé de 3 mots, fourniture, fornication et philie pour l’attirance, cette pratique s’apparente à un jeu de rôle ou une personne aime utiliser un humain comme un objet. Ce peut être un meuble ou un sex toy.

La momification n’est donc pas une fin en soi. D’autres fantasmes peuvent s’y greffer.

En vous rappelant que toutes les pratiques que nous évoquons ne sont possibles qu’avec le consentement de tous les participants en pleine conscience. Ne forcez pas votre esprit et votre corps pour faire plaisir, il faut que chacun y trouve son compte.

En espérant que vous trouviez votre point G, en tout cas, celui-ci est terminé.

Que le plaisir soit avec vous, c’était le point G.

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