Perdre une bataille fait mal aux fesses. Surtout si le chef de guerre a pris de l’avance.
Avez-vous déjà eu des hémorroïdes ? Personnellement, je n’ai pas de corps, alors de mon côté, et même de l’autre ça va. Par contre pour vous, je comprends que ce doit être douloureux.
Tout le monde peut en avoir, même les hommes illustres. Comme Napoléon par exemple. Oui, lui-même. Ça fait déjà plusieurs semaines même, en ce mois de juin 1815.
Bon a l’époque, on ne mettait pas de crème (celle qui vous sert aussi pour les cernes, mais ça c’est une autre histoire). Non,là, on mettait des sangsues sur les veines douloureuses pour les faire dégonfler.
Bon bref, revenons à notre histoire. Nous sommes en juin 1815 et Napoléon, les fesses en feu, doit mener une bataille à Waterloo (à 20 kilomètres au sud de Bruxelles en Belgique). Le problème c’est que le médecin de napoléon a oublié d’emmener ses sangsues… Mais l’empereur à mal, il ne peut même pas monter à cheval pour superviser la bataille comme d’habitude.
Pour réduire la douleur, on lui administre un calmant, du Laudanum, et pas qu’un peu. Résultat, c’est sans doute un napoléon un peu planant qui va déclencher l’assaut. L’attaque prévue à 6h fut reportée à 9h, puis en fin de matinée…. Peut-on imputer ses retards à son indisposition ?
Peut-être.
En tout cas, les Français ont bien perdu cette bataille… Si c’est à cause d'hémorroïdes, c’est encore moins glorieux… manquerait plus qu’on la chante à l’eurovision pour nous achever.