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L’adage dit qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même. Il est vrai qu’on se connaît bien et qu’on sait ce qui marche.
Longtemps considéré comme un péché, ce serait en fait un bienfait pour la santé.
Dans cet épisode, on vous parle de travaux manuel, bienvenu dans le point G !

Il est peut probable qu’un humain n’ait jamais pratiqué la masturbation. Nul besoin d’incitation ou de notice, il semblerait que ce soit quelque chose de naturel, et ce très tôt dans la vie et pas que chez les humains…

En effet, le plaisir solitaire n’est pas réservé aux hommes et aux femmes. Bon nombre d’animaux s’y adonnent et font même preuve d’ingéniosité pour se donner du plaisir. Une étude à montrer que certains singes utilisaient des pierres pour se tapoter les organes afin de se donner du plaisir. Un chimpanzé a même été surpris avec une bouteille en plastique comme jouet sexuel.

On a constaté la pratique de l’onanisme, autre nom de la masturbation, chez bon nombre de mammifères comme le chat, le chien, le kangourou, mais aussi d’autres espèces comme les tortues et même les criquets apparemment.

Leur morphologie leur permet des pratiques plus rares chez les humains comme l’autofellation. Ou encore, chez les chevaux, la possibilité de faire rebondir leur sexe sur leur abdomen en sautant sur place. Les juments, elles, se frottent l'arrière sur tous les supports possibles pour se donner du plaisir.

Les dauphins utilisent des cadavres d’animaux et les pingouins s’amusent avec leurs nageoires.

Bref, à ceux qui affirment que ce n’est pas une pratique naturelle, il semble que la dite nature en a donné la possibilité à beaucoup de ses créations…

La masturbation est aussi une pratique très ancienne. 

Certaines représentations attestent des plaisirs solitaires dès les peintures rupestres préhistoriques, et ce partout sur terre. Il y a même une statuette d’argile qui représente une femme qui se fait plaisir seule il y a 6000 ans.

Un peu après, chez les Sumériens, le sexe est apparemment assez libre, la pratique manuelle semble même une technique d’entrainement pour “assurer” lors des relations de couple.

En Égypte, ce sont carrément les Dieux qui s’amusent. Leur orgasme étant même à l’origine de la création de l’univers. 

Lors de cérémonies, on demande au pharaon de se masturber pour perpétuer le mythe en laissant aller sa semence dans le Nil. Les autres hommes présents font de même. C’était une bénédiction pour une récolte abondante.

Vers l’an 300, le kamasutra fait une part belle au plaisir solitaire en détaillant les procédures idéales.

Pour les Grecs, c’est un substitut naturel aux relations sexuelles. C’était même une possibilité d'évacuer le trop-plein de désirs et d’éviter ainsi une frustration qui pourrait se révéler violente. 

Plus tard, chez les Romains, on en parle moins. Il faut dire que, pour se soulager, on a les esclaves. Mais, si on s’adonne seul à ce plaisir, il est de bon ton d’utiliser la main gauche, la droite étant réservée à l’alimentation.

Après, ce n’est pas non plus quelque chose dont on parle partout. Chez certains groupes ethniques du Congo, aucun mot ne correspond à la notion de masturbation par exemple.

Même si en Europe au 17ème siècle il n’était pas rare d’encourager cette pratique chez les enfants pour qu'ils aillent se coucher et bien dormir bien que  la masturbation ait quand même une connotation négative. 

Montaigne en parle avec le mot ”Manustupration”, de Manus, qui veut dire mains, et stupratio : l’action de souiller. Le stupre par la main.

Et ça ne va pas s'arranger au 18ème siècle. On commence alors à parler d'Onanisme, en référence au nom d’un personnage biblique qui refuse de faire un enfant à sa belle-sœur. Pour ce faire, il détruit sa semence, ce qui rend furax Dieu qui l’oxi direct.

C’est dans une brochure londonienne de 1712 qu’on voit la masturbation mise au ban avec ce nouveau nom d’onanisme. Et là, l’autopollution est décrite comme un péché odieux qui a des conséquences désastreuses pour les deux sexes. Il y a d’écrit des conseils spirituels et matériels pour ceux qui, je cite : “ont déjà été ruinés par cette pratique abominable”.

On y apprend que le plaisir solitaire rendrait impuissant, mais aussi donnerait des maladies, voire des crises d’épilepsie et des paralysies.

C’est encore pire quand des médecins s’y mettent en décrivant tous les désordres qu'entraîne la masturbation, en particulier le gâchis de sperme qui est une perte d'énergie.

Les religieux s’y engouffrent et l’auto-abus en devient un péché.

Tout cela n’est pas si vieux. Dans les années 90, on juge encore, en Arabie saoudite, que la masturbation provoque des dommages intestinaux, mais aussi des problèmes dans la colonne vertébrale et le cerveau…

On a alors essayé de trouver des remèdes comme par exemple le régime végétarien du docteur Kellogg. Ce qui donnera plus tard un aliment des plus commun. Oui, le corn flake de Kellogg's c’est lui. Pensez-y au petit déjeuner. Ces recettes de flocons d’avoine ont été inventées pour empêcher la masturbation…

Il a été recommandé que les pantalons des adolescents n'aient pas de poches profondes à l’avant afin d'éviter toute tentative de massage caché. On a aussi interdit d’avoir les jambes croisées pour ne pas y voir quelques écrasement malsains.

Les filles ont été interdites de montée à cheval ou de faire du vélo pour empêcher toute sensation de frottement.

Les jeunes qui continuaient malgré tout à pratiquer l’onanisme étaient alors considérés comme mentalement dérangés.

Médicalement, on essaie toutes sortes de choses plus ou moins agressives ou cruelles pour “sauver” ces humains en perdition qui pratiquent la masturbation.

On invente alors une ceinture de chasteté empêchant toute érection ou touché direct. On allait même jusqu'à l'utilisation de camisole de force.

On a vu des médecins utiliser les électrochocs pour ôter tout désir de se toucher. À l’extrême, on a même pratiqué, pour les femmes, l’infibulation, autrement dit l’excision du clitoris et la couture de la vulve.

Mais sans aller dans ces extrêmes, on a aussi utilisé des techniques psychologiques pour faire peur avec des mythes comme le fait que la masturbation rend sourd, en France, ou rend aveugle, en Angleterre. On a lu aussi que ça faisait pousser des cheveux sur le dos des mains et que ça empêchait de grandir. 

Il faudra attendre la fin du 19ème siècle pour que d’autres médecins mettent en cause les conclusions de leurs aînés en écrivant que “la masturbation modérée chez les individus en bonne santé n’est pas nécessairement pernicieuse”.

Début 20eme siècle, Freud, fondateur de la psychanalyse, ne peut que constater que la masturbation existe et est pratiquée par tous dès l’enfance. Il en dira que le sujet est complexe et nocif, sans se démettre des croyances du siècle précédent.

Par contre, les femmes vont avoir droit à une dérogation particulière. Certaines étaient perçues comme hystériques. On leur prescrivait la masturbation pour calmer leurs angoisses. On inventa même des objets vibrant pour les aider.

Mais pour les hommes, en particulier les jeunes, c’est niet. 

Le fondateur du scoutisme met en garde contre les plaisirs solitaires. Pour les fuir, il propose le sport.

Un psychanalyste autrichien a tenté d’adoucir les choses en identifiant des formes saines de masturbation. La façon dont on pratiquait était selon lui une indication sur la puissance sexuelle. Mal le faire pourrait même montrer une attirance homosexuelle…. On était alors en 1922

Dans les années 50, un rapport va faire grand bruit et ce sera une véritable révolution dans notre approche sur la sexualité :  C’est le rapport Kinsey, du sexologue Alfred Kinsey. Ses travaux et sa grande enquête ont conclu que la masturbation était un comportement instinctif et tout à fait naturel pour les hommes et pour les femmes.

Et là, tout change. De maladie, l’onanisme en devient un remède.

En effet, on ne compte plus les bienfaits du plaisir solitaire ! 

Tout d’abord, a plusieurs ou seul, l’orgasme produit des endorphines. Cette substance créée par notre cerveau est appelée “l’hormone du bien être”. Elle est source d’apaisement et de relâchement musculaire… Le calme qui en découle est un bon remède contre le stress.

Les douleurs aussi s’estompent pendant un petit moment, intéressant donc en cas de migraine ou de crampes menstruelles.

Toujours grâce aux endorphines, le sommeil est facilité. Il est donc conseillé de se faire plaisir avant de dormir pour soigner les insomnies.

La production de Cortisole, une autre hormone, favorise aussi la stimulation du système immunitaire.

Faite en duo, elle décuple le plaisir. On n’est jamais mieux servi que par soi-même… et de voir l’autre prendre du plaisir est aussi un excellent stimulant.

C’est aussi un bon entraînement. Seul, on part à la découverte de son corps, ce qui marche et ce qui est inutile. Lors de rapport vous saurez alors bien guider votre partenaire pour vous donner du plaisir.

De même, si vous êtes un peu trop rapide à venir pendant vos rapports, vous allez pouvoir apprendre à votre cerveau à maîtriser l’effet de plateau sans franchir le cap de l’orgasme. Cet apprentissage, seul, sera pris en compte automatiquement pendant les rapports à plusieurs.

Si vous souffrez de pannes, quand celles-ci sont liées à l’appréhension d'être avec quelqu’un, s'amuser seul peut vous libérer de ces angoisses, cela permet même d'augmenter l’estime de soi.

Pour les garçons cela développe la virilité, pour les filles, l’indépendance.

Côté cœur, ce muscle est mis à rude épreuve. Ça permet donc de renforcer le système cardiaque. Et rassurez-vous, le risque d’accident de ce côté-là, pendant l’acte, n’est que de 0,2% chez les hommes, et quasiment nul chez les femmes.

Pour les hommes, se faire plaisir plus de 20 fois par mois réduirait de 20% les risques de cancer de la prostate par rapport à ceux qui s'entraînent moins de 7 fois par mois.

Pour les femmes, cela prévient les infections du col de l’utérus.

Le périnée étant aussi sollicité, tout le plancher pelvien se muscle, ce qui est très bon pour lutter contre l’incontinence.

Enfin, cette pratique est sans risque. Pas d’IST ou de grossesse non désirée !

Avec tous ces bienfaits, la masturbation est de moins en moins tabou, même si cela reste quelque chose d’intime dont on ne parle que par métaphores fleuries et pas toujours de bon goût. 

Voici quelques expressions donner à la pratique du plaisir solitaire. Bizarrement ça ne parle souvent que des hommes...

On commence avec quelques notions culinaires avec l’expression “se dégorger le poireau” ou “se graisser le salami”.

On peut aussi faire “pleurer le petit jésus” même si la métaphore est un peu compliquée à visualiser. Tout comme “se polir le chinois”. 

Dans le genre animalier, vous pouvez faire “cracher le python”. Mais une image plus simple est celle qui dit “qu’on se tire la nouille”. Et si c’est la cuisine qui vous inspire, vous pouvez vous “battre les couilles” en neige.

Après le plus simple, c’est “d’inviter madame 5” en référence aux 5 doigts de la main.

En Roumanie, on “serre la main du président”, une image politiquement incorrecte s’il en est.

Ce n’est pas plus glamour que la Slovénie ou “on étrangle le dindon” tandis que les Américains “font vomir l’asticot” ou “traient l’anguille”.

Mais la plus poétique est celle qui vous dit que vous allez “changer l’eau des olives”.

Au cinéma, les représentations des parties intimes ont longtemps été bannies, d’autant plus les sexes masculins. Puis, on a commencé à en voir. Mais alors, pas question qu’une main touche le sexe, y compris celui de leur propriétaire.

Pourtant, les scénaristes ont souvent inclus des scènes de masturbation dans les films. La plupart du temps pour en faire un ressort comique. Il a fallu alors faire preuve d’inventivité et d’imagination pour montrer sans faire voir

Dans American pie par exemple en 1999, c’est une chaussette enfilée qui cache la chose, mais on a aussi une tarte qui fera le même office.

Dans Mary à tout pris, tout le monde se souvient de la scène ou un jeune homme entreprend de se décharger pour ne pas le faire trop vite plus tard. Si on voit la production finale qui sert de gel à cheveux, le reste est toujours caché.

Mais le nouveau siècle se lâche et on voit maintenant de la masturbation en gros plan et non cachée dans des films grand public sans interdiction.

On peut citer “intimité” de Patrice Chéreau en 2001, mais encore le fameux “shortbus”, où, à force de contorsion, l’acteur va au bout de son plaisir en un auto-facial d'anthologie.

Ce qui était avant du porno hard, est juste maintenant une vision du réalisateur pour montrer l’intimité du héros. 

Les filles ne sont pas en reste, mais, à part dans sex academy, on n’associe pas le toucher individuel féminin à l’humour, mais plus à la solitude, la tristesse ou la sensualité. Comme si pour les hommes c’est un jeu drôle et pour les femmes un acte déplacé signe de problème comme dans Black Swan.

On voit maintenant tout, alors que faire de plus ? Peut être filmé en se mettant à la place du sexe comme dans les beaux gosses en 2010.

Il n'empêche que la masturbation reste quelque chose d’incongru qui transforme le spectateur en voyeur. Ce qui reste donc une grande différence avec les scènes de sexe en couple qui semblent plus normales à regarder. Le plaisir solitaire reste donc toujours une pratique qui doit rester… solitaire.

Bien que l’onanisme soit quelque chose qui s’apprend seul, il existe des techniques décrites dans les manuels.

La plus commune est avec la main. Certains utilisent leur main gauche s’ils sont droitiers pour avoir le sentiment d’une personne autre. 

Physiologiquement, les nerfs à l’origine de l’orgasme sont surtout à la base du gland. Toutefois, certains s'amusent aussi avec l’intégralité de leur membre. 

Un des endroits privilégiés est la douche. La lubrification donnée par le savon, l’eau chaude et la possibilité de se laver après en font un endroit idéal.

D’autres préfèrent utiliser un oreiller pour simuler un rapport par frottement du membre sur le tissu et le bas du ventre. 

Pour les femmes, les techniques sont différentes et souvent très élaborées…

Le bout du clitoris possédant plus de 8000 terminaisons nerveuses (le double du pénis), c’est là que ça se passe le plus souvent. Caresse, pression, vibration, tout est bon pour faire monter le désir. Certains appellent cela le Kiff de l’iceberg.

Mais on peut aussi s’amuser plus subtilement, sans les mains. C’est le Humping. Il suffit de se frotter sur les draps, sur un oreiller ou même sur l’accoudoir d’un canapé. Cela stimule plus largement toute la région du bassin.

Les mains restent toutefois un outil sûr. Tapoter sur le clitoris ou faire des petits cercles sur toutes les partis du sexe féminin est très stimulant.

Malgré l’image que les hommes peuvent s’en faire, les plaisirs solitaires féminins ne sont donc pas toujours (et même rarement) liés à la pénétration profonde.

Par contre, chaque personne est différente et l’orgasme peut être obtenu par des méthodes très variées. D’où l’important pour une femme de pratiquer pour connaitre son corps afin de guider ses futurs partenaires.

On associe souvent la masturbation aux jeunes, mais toutes les enquêtes montrent qu’elle n’a pas d'âge et qu’elle continue même en étant en couple. Inutile de culpabiliser que ce soit pour vous ou votre partenaire, ce n’est pas lié à un déficit ou un manque, c’est juste naturel et, on l’a vu, bénéfique dans les rapports à plusieurs.

Aujourd’hui, de nouveaux objets permettent de varier les plaisirs solitaires, sachez que physiologiquement, c’est la vibration qui est la plus stimulante que ce soit chez l’homme ou la femme… À vous de tester ce qui vous va le mieux, car on a tous des points sensibles différents. 

De plus, n’oublions pas la dimension mentale, c’est surtout votre imagination qui vous donnera un plaisir plus fort qu’une simple réaction physique…

En tout cas, il n’y a pas de règle quant à la fréquence de masturbation. Plusieurs fois par jour, par semaine, par an ou pas du tout. A vous de voir. Tant que ça ne devient pas une obsession et que ce n’est pas douloureux, faites vous plaisir si vous en avez envie, seul ou à plusieurs.

Il existe même des sites spécialisés dans les soirées de masturbations collectives, sans rapport direct.

En espérant que vous trouviez votre point G, en tout cas celui-ci est terminé.

Que le plaisir soit avec vous, c’était le point G.





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