Dans les rues de Beaucouzé avec La Compagnie La Passeggiata
Durant tout le mois de septembre 2024, Charline Porrone et Damien Avice, de La Compagnie La Passeggiata sont allés à la rencontre des beaucouzéen·ne·s pour appréhender la manière dont ils et elles vivaient leur territoire, en partant d’une citation de Victor Hugo « La rue est le cordon ombilical qui relie l’individu à la société. ».
Ce premier accueil en résidence bénéficie du soutien de la ville de Beaucouzé, et des donateurs de la campagne de financement participatif sur helloasso.
Formats a été accompagné, l’année passée, par le dispositif régional Trajet.
ZOOM sur ce PREMIER ACCUEIL D‘ARTISTES EN RÉSIDENCE
Nous avons fait le choix d’organiser une première résidence en faisant appel à des artistes complices - Charline Porrone, metteuse en scène, et Damien Avice, comédien, qui ont récemment monté La Compagnie La Passeggiata, basée à Angers -, dans l’objectif d’esquisser le cadre souhaité pour Formats, et d’embarquer ainsi les partenaires envisagés, en les convainquant par l’action.
« DANS LES RUES DE BEAUCOUZÉ »
PROJET DE CRÉATION ARTISTIQUE ET CITOYEN avec, pour et à partir des habitant.e.s de Beaucouzé
À l’échelle d’une ville comme Beaucouzé, Charline et Damien se sont interrogés sur notre lien avec les rues et les quartiers à travers différentes actions et interventions sur ce territoire :
- Des campagnes d’écoute auprès de toutes les générations (ateliers de discussions), ateliers d’écritures à partir de photographies anciennes ou actuelles, installation d’une boîte aux lettres pour questionner le rapport des habitant.e.s avec les rues de la ville.
- Des ateliers d’écriture avec les élèves CM1/CM2 des écoles Ravel et Oberkampf, à la manière du carnet de voyage « dans la ville ».
- Être dans une posture d’observation, de rencontres et d’échanges en arpentant les rues de Beaucouzé comme a pu le faire Victor Hugo, toute sa vie à Paris.
À partir de ces paroles, ces témoignages récoltés, des liens et des fils se sont tissés, aboutissant à une écriture dramaturgique, mise en scène, en voix et en corps sous une forme théâtrale singulière.
Ce travail d'écriture a donné lieu à une performance théâtralisé à la Médiathèque Anita Conti, à Beaucouzé, et à WHEAT, à Angers.
Charline Porrone et Damien Avice s’inspirent aujourd’hui de la (dé)marche de Victor Hugo pour à la fois plonger dans ses écrits et rencontrer une petite « société ».
Pour aller plus loin avec La Compagnie La Passeggiata
FAIRE SOCIÉTÉ EN S’INSPIRANT DE VICTOR HUGO : LE PEUPLE, LA RUE...
La Compagnie La Passeggiata entame à partir de septembre 2024 un cycle de création autour de l’œuvre de Victor Hugo.
En effet, en 2025, se jouera Angelo, tyran de Padoue, de Victor Hugo, sur les territoires du Maine-et-Loire, de la Normandie, de la Vendée... (d’autres lieux de diffusion sont en cours), sur « tréteaux », dans une scénographie légère et reliée à un lieu patrimonial (une façade historique comme décor « naturel »).
L’histoire a pour cadre Padoue au XVIIè siècle, une société gouvernée par la peur. Dans ce drame romantique construit comme un polar, Victor Hugo met en scène principalement trois
hommes et deux femmes que les passions amoureuses vont mener à leurs pertes. Dans ce climat de tyrannie, Victor Hugo donne à entendre toute la puissance et l’intelligence des femmes qui seront les seules à rentrer en sororité.
Victor Hugo était un marcheur. Il a passé de très nombreuses heures à arpenter les rues de Paris et la plupart de ses écrits sont nés de ce qu’il y a vu ou entendu. Du Dernier jour d’un condamné aux Misérables, son œuvre est directement inspirée de ses rencontres et de son regard attentif et sensible au Paris du XIXè qu’il a vécu.