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Comme vous le savez, dans topette, nous n’avons aucun sujet tabou.

Et aujourd’hui, on parle justement d’un sujet qui l’est malheureusement et que l’université d’Angers cherche a brisé.

On vous parle des congés menstruels.

Si vous êtes un homme, il vous est sans doute déjà arrivé de voir votre collègue, ou bien même une amie d’humeur peu joyeuse, gêné par quelque chose l’empêchant d’être dans l’état qui est le sien habituellement.

Les raisons peuvent être diverses, mais il s’agit parfois de douleur menstruelle.

Apparaissant souvent sous forme de maux de têtes, de crampe ou même de spasmes dans le bas du ventre, elles ont généralement un impact important sur leur quotidien.

Elles reviennent à chaque cycle de menstruation, rendant l’individu concerné de plus en plus fatigué, inapte a exercé son activité, professionnelle ou scolaire.

La cause est plutôt méconnue en France, dû à une stigmatisation constante des individus concernés, les empêchant souvent de s’exprimer.

Si le monde politique espagnol, fort d’une loi adoptée le 23 février 2023, est le plus avancé sur le sujet en Europe, certain parti français lutte encore.

En tout et pour tout, 3 propositions de loi ont été faites, dont la dernière en date du 26 mai 2023.

Le contenu ? 13 jours de congés par an, entièrement remboursé par la sécurité sociale.

Si l’initiative législative n’a pas encore eu le droit à son dénouement, quelques mairies s’en sont inspirées, comme celle de Saint Ouen sur Sein, à côté de Paris.

Mais la grosse révolution est locale et elle concerne le milieu étudiant.

C’est l’université d’Angers qui a décidé, en cette belle rentrée, de mettre en place 10 jours de congé menstruel, ce qui signifie une absence par mois.

Comment leur est venue cette idée ? Adrien Mallet, vice-président étudiant de l’université d’Angers nous a répondu au téléphone sur le sujet.

L’objectif numéro un ? Le bien-être des étudiantes !

Il existe notamment un stress chez certaines, qui se voient obligées de sécher les cours, parfois même d’aller jusqu'à louper une partie de leur examen.

Les désavantages sont alors forts, surtout au niveau des bourses et des notes qui se voient alors directement impacté.

Une préoccupation ressortait concernant les examens, et l’UA a tout prévue, puisque des sessions de rattrapage ont été mises en place.

Egalement, Adrien Mallet nous parle d’un objectif secondaire.

C’est important de le préciser, pas besoin d’avis médical, une déclaration au service scolaire suffit.

L’université d’Angers le sait, la région du Maine-et-Loire est en sous effectif concernant les médecins généraliste et surtout, le monde médical est peu formé sur le sujet.

Lié à cela, Adrien nous a parlé d’une initiative mise en place au même moment, qui est plutôt passé inaperçu.

Avec cette initiative novatrice, l’université d’Angers s’inscrit parmi les pionné de la lutte contre la discrimination menstruelle dans le milieu universitaire français.

Espérons que d’autres universités suivent le pas.


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